Bushcrafting, prepping… Tout savoir sur le survivalisme
Le survivalisme est une notion désignant une idéologie, un mouvement ou, plus simplement, un ensemble d’activités et de connaissances visant à survivre en situation hostile.
Je vous l’accorde, la définition du terme est très floue, voire même un peu obscure !
Et pour cause, vous allez rapidement découvrir que la difficulté à définir le survivalisme est due à la myriade d’activités, d’objectifs et d’états d’esprit qui le compose.
Dans l’imaginaire collectif, il faut avouer que le survivalisme souffre d’une image péjorative, qui frôle même le ridicule.
Volontiers caricaturés par les médias, les survivalistes sont généralement associés à quelques excentriques entassant des boîtes de conserve dans un bunker, AK47 en bandoulière, en vue d’une invasion extraterrestre imminente.
Fort heureusement, la réalité diffère tout à fait des préjugés !
Qu’est-ce que le survivalisme ?
Comment bien définir le survivalisme, si ce n’est en commençant par parler d’autonomie et d’autosuffisance ?
Car oui, le survivalisme vise bien à se préparer à survivre indépendamment du Système avec un grand S, celui qui régit notre économie et nos sociétés.
De là à avancer que les survivalistes se préparent à la fin du monde, il n’y a qu’un pas… À ne surtout pas franchir !
En réalité, les survivalistes sont bien loin d’envisager une catastrophe nucléaire, une attaque de zombies ou un déchainement des forces de la nature façon 2012.
Leurs modes de vie s’inscrivent davantage dans une volonté de s’émanciper d’un système de consommation poussé à l’extrême, et qui tend à montrer de plus en plus de failles.
Entre crises financières, scandales agroalimentaires et écosystème qui s’essouffle, peut-on réellement se défier de ceux qui souhaitent s’affranchir de notre société moderne ?
À mon sens, il faut en effet souligner que c’est bien la société moderne qui est remise en question, mais pas d’une manière fantasmée comme on l’imagine volontiers.
Les survivalistes ne s’attendent pas nécessairement à une disparition de la société moderne, mais souhaitent simplement avoir l’opportunité de pouvoir la fuir, tout en conservant un mode de vie prospère !
Ces dernières années, il faut également noter une recrudescence du survivalisme qui semble prendre un trouver un nouvel élan auprès de la cause écolo . (1)
Avec l’avancée – timide, mais persistante – du bio et des modes de consommation durable, le grand public commence enfin à percevoir le survivalisme comme un mode de vie responsable et non une sorte de paranoïa ubuesque.
En témoigne la récente aventure largement médiatisée de Jacob, un jeune étudiant de 24 ans qui a choisi de passer 7 mois en totale autonomie dans les Pyrénées. (2)
En définitive, le survivalisme s’apparente à une volonté de réapprendre à vivre en harmonie avec notre environnement originel et d’être capable de faire face à toute sorte de situations, même les plus critiques.
Prepprer VS bushcrafter… Quel survivaliste êtes-vous ?
Tout comme le sulfureux terme « survivalisme », le survivaliste est un personnage aux multiples facettes qu’il est bien difficile de cerner.
En effet, les adeptes du survivalisme poursuivent des buts et pratiquent des activités diverses, qui n’ont parfois pas grand-chose en commun.
Pour tenter d’apporter un éclairage pertinent à la notion de survivalisme, je propose de distinguer deux types de survivalistes principaux, ayant chacun leurs objectifs et activités propres.
Les Preppers (de l’anglais « prepping » : se préparer) sont des survivalistes qui adoptent au quotidien un mode de vie visant à acquérir une autonomie partielle ou totale vis-à-vis du système économique, technologique et agroalimentaire actuel.
Leur objectif principal est d’être capables de faire face à un possible effondrement du système, quelle qu’en soit la cause. Les pratiques qui en découlent sont principalement orientées vers une recherche d’autosuffisance alimentaire et énergétique.
Les Bushcrafters évoluent dans le même état d’esprit, à ceci près qu’ils entretiennent une relation plus étroite avec la nature.
Par ailleurs, le terme « bushcrafting » – qui ne connait pas de traduction convaincante en français – rapporte à l’habilité à vivre en forêt ou, littéralement, dans les broussailles.
Les Bushcrafters sont donc plutôt portés sur des techniques ancestrales de survie permettant de s’abriter, de s’abreuver et de se nourrir au beau milieu de la nature.
Il va de soi que le Prepper peut tout à fait être aussi un Bushcrafter, et vis-versa ! Par ailleurs, on retrouve de nombreuses activités communes pratiquées par ces deux survivalistes.
L’apprentissage des gestes de premier secours et de certaines méthodes de self-défense sont, par exemple, incontournables pour la plupart des survivalistes, qu’ils soient Prepper ou Bushcrafter !
Pourquoi se mettre au survivalisme ?
Le survivalisme couvrant un champ d’activités très variées, les motivations des survivalistes sont très diversifiées !
Le bushcrafting s’adresse autant aux amoureux de la nature qu’aux nostalgiques d’un ancien temps qu’ils n’ont pas connus, et le prepping est une activité prisée par les citoyens prévoyants et/ou impliqués dans un mode de consommation durable.
Camping, self-défense ou autonomie… Les raisons de se pencher sur le survivalisme sont nombreuses !
Le camping autrement… Réapprendre à vivre en harmonie avec la nature
Apprendre à mener une vie prospère loin de toute civilisation est un rêve que de nombreux férus d’aventure et de liberté partagent avec les amoureux de la nature !
Quoi de plus enthousiasmant alors que d’imaginer disparaitre dans la nature le temps d’un weekend, d’une semaine, ou même de plusieurs mois, paré de son seul sac de survie ?
Une activité que les bushcrafters ne se privent pas d’exercer dès que l’envie de se reconnecter avec leurs instincts primaires se fait ressentir !
En nous permettant de nous couper du monde à tout moment, le bushcrafting prend aussi une dimension très psychologique.
Être capable de survivre loin du monde moderne le temps de se ressourcer apporte une vraie sérénité et un sentiment de satisfaction inégalable !
Mais mieux encore, le bushcrafting, contrairement à du simple camping sauvage, permet de se sentir pleinement en sécurité dans la nature !
S’enfoncer dans les bois en sachant qu’on ne manquera ni d’eau ni de nourriture, qu’on saura se défendre, se soigner, s’abriter et qu’on pourra parfaitement retrouver son chemin… C’est ça, le véritable bushcrafting !
Apprendre à se défendre contre la nature… et les Hommes !
Bien souvent, les kits de survie prisés des preppers comme des bushcrafters comprennent une lampe et un stylo tactiques.
Tout l’intérêt de ces outils tactiques réside dans leur capacité à vous donner l’avantage dans le cadre d’un scénario défensif. Et en tout état de cause, le self-défense fait partie intégrante du mouvement survivalisme.
En effet, même si le mouvement a fortement évolué ces dernières années, le survivalisme va toutefois bien au-delà du simple camping sauvage ou de la recherche de l’autosuffisance.
Il conserve une connotation « survie » très marquée, indissociable du fait d’être capable de faire face à toute situation hostile, agressions comprises !
Les cours de self-défense font donc souvent partie intégrante de l’apprentissage du survivalisme, et on retrouve presque systématiquement des objets défensifs dans les kits de survie disponibles sur le marché.
Être prêt à survivre à tout… Tout le temps !
Preppers et bushcrafters sont bien souvent des férus d’indépendance qui se veulent capables de se protéger eux-mêmes et de protéger leurs proches durablement, quoi qu’il advienne.
Le terme de « débrouillard » pourrait parfaitement les qualifier, s’il comportait une notion de préparation en amont, ce qui n’est pas forcément le cas.
Parfaitement autonomes, les survivalistes ne sont pas pour autant des loups solitaires qui fuient leurs prochains.
Si le bushcrafter a plus volontiers une réputation – largement erronée – d’ermite, on reconnait plus facilement aux preppers un mode de vie solidaire, presque communautaire.
Se préparer en cas d’événement catastrophique, qu’il soit naturel ou humain, est une caractéristique du survivalisme qui a fait sa réputation – bonne ou mauvaise.
Pourtant, il apparaît terriblement réducteur de concevoir le survivalisme sous ce seul angle.
Apprendre à mener une vie prospère en marge de nos sociétés ultras modernes, débordantes de dérives reconnues par tous comme toxiques, n’a pas grand-chose à voir avec le fantasme d’une fin du monde imminente.
Qu’est-ce que je souhaite partager avec vous sur ce site ?
Je suis passioné de camping, de randonnées, d’excursions sauvages, de bushcrafting et de survivalisme depuis mon enfance.
Cette passion possède un effet très positif sur ma vie, ma santé et mon bien-être.
En me connectant régulièrement à la nature, j’obtiens un équilibre dans ma vie quotidienne et je pense que tout le monde devrait pouvoir profiter des bienfaits que ces différentes activités peuvent apporter.
C’est pourquoi j’ai décidé de partager mes connaissances, mes expériences et mes avis sur différents thèmes :